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"Vitrines bleues"
40x40, Enduit acrylique et feuilles d'or blanc.
Exposé au Musée de l'Orangerie
(Sénat, Paris)
Son univers se nourrit du travail de Maîtres parmi lesquels Olafur Eliasson, Ernesto Neto, Gustav Klimt ou Ai Weiwei mais aussi Vera Lutter, Patrick Demarchelier ou Willy Ronis. L’art chinois ancien est une forte source d’inspiration sur un plan technique et artistique.

Ace travaille en ce moment sur la lumière et le reflet. Les enduits à l'ancienne donnent corps à la matière sur laquelle s'accrochent les ombres. Le travail à la feuille d'or blanc induit une mouvance, une réelle interaction entre le spectateur, l'oeuvre et la lumière, quelle que soit sa nature.

A l'huile, aux pigments ou à l'acrylique, Ace Nilsson traite le format carré comme un espace d'énergie et d'ouverture. L'oeuvre s'inscrit sur une surface géométrique simple mais dont l'approche est multiple, permettant gestuellement et visuellement des mouvements, des directions en perpétuels développements et offrant ainsi à l'oeil une liberté de circulation. Les arrêtes du carré couvertes de feuillles d'or blanc structurent celui-ci, orientent sa lecture et permettent de jouer avec la lumière du lieu d'exposition... L'oeuvre prend vie, évolue, se transforme au fil des heures, offrant une approche plurielle au regard.

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Ace a représenté la France au dernier Concours International de Paris, il y  dix ans.

L’artiste vit aujourd’hui à l’ouest de la région parisienne où elle se consacre à la création.

Christine Peres
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Le premier regard sur des œuvres d'Ace Nilsson induit le besoin d'en voir d'autres, indéniable preuve d'émotion. Une trentaine de peintures plus tard, l'émotion s'accroît et on veut se l'expliquer. On interroge spontanément la voie sémiologique mais on glisse sur la pente subjective. Voyons d'abord le signifiant : une toile, quelquefois de format carré plutôt inhabituel, couverte d'huile aux teintes assez récurrentes, bleu, ocre, brique...toujours complémentaires au sens optique du terme, enrichie de matériaux nobles - argent, or - inattendus. Ensuite le signifié : des façades et des champs, un cheval rond, des tourbillons noirs et bleus, trois taches rouges sur fond gris...

Enfin le signe, ou la signification. Là, débarquent les sensations. La ligne d'horizon, c'est à dire celle de l'œil, la plupart du temps haut placée, élève le spectateur au rang d'observateur. Et même d'auteur : l'auteur de sa propre signification. Avec, en plus, la garantie de maîtriser son émotion : elle n'est plus subie, elle se réactive à volonté à chaque contemplation. Cette peinture réveille des acquis enfouis et nous montre ce qui était au fond de nous mais que nous ne parvenions pas à désigner :
...le souffle des arbres devant la muraille d'immeubles de Manhattan, la lenteur et la puissance du ciel et de la terre de Marrakech, la vie retrouvée des coquelicots dans les derniers froids (ou bien est-ce à Tchernobyl ?), la fournaise de Hong Kong, l'enfer de la spéculation, la fébrilité du cheval inquiet, la danse souffie de la calligraphie...

Les toiles d'Ace Nilsson révèlent notre capacité à la réceptivité et nous donnent, comme l'écrit François Cheng, « une posture d'accueil et non de conquête ». Peu d'œuvres d'art procurent de tels effets.

Pierre Dévoluy
Attaché culturel à l’Ambassade du Liban
2011

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"Danse calligraphiée"
60x80, huile abrasée, stuc
Institut de Monde Arabe
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"Manhattan rouge"
170x113




Ace nous parle du travail qu'elle réalise actuellement :
"Les quelques années où j'ai travaillé comme styliste dans des maisons de Luxe françaises m'ont sensibilisée aux techniques d'artisanat d'Art.

J'oriente actuellement mes créations sur une interaction avec la lumière au travers de placage de feuilles d'or blanc, qui, par leurs reflets, mettent en lien la LUMIERE (électrique ou naturelle), le SPECTATEUR et le TABLEAU. Cette mouvance permet à l'oeuvre de vivre par elle-même au fil des heures... et selon les éclairages.
Mes enduits sont travaillés au couteau et à l'ancienne et ceci afin de créer la matière qui permettra à la lumière de s'accrocher.
Les formats sont différents, simples ou multiples pour apporter un rythme."







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Dans le cadre des récentes expositions de l’artiste dont l’Institut du Monde Arabe :

« De très belles choses, un magnifique travail (…) et de très beaux tableaux sur ce pays que j’aime chèrement. Bravo » Chantal Thomass
« Dominique Baudis a flashé sur les tableaux (…)» L’Humanité/2010
« Ace Nilsson apporte un éclairage particulier et très original sur les couleurs (…), un traitement très contemporain de la Maison de Majorelle ou ses collages harmonieux réalisés sur Casablanca » Les Echos/2010.
« Ace Nilsson a participé à ce dialogue de culture ou la beauté et les lumières éblouissantes du Maroc apparaissent dès la présentation de sa fresque crée en hommage aux dix ans de règne du Roi Mohammed VI. Les lumières transfigurées par ses ajouts de feuilles d’or blanc et jaune sont autant d’invitations au rayonnement de l’art ». (… Agence Maghreb arabe Presse / 2010.
« Ace Nilsson nous a surpris par la fière allure et le traitement original de son étalon arabe ».
« Le cheval de lumière » très admiré » Maroc hebdo international/2009
« Feux d’artifice magnifiques, symphonie de couleurs, de lumières, de matières, magistralement interprétée par des artistes passionnants et passionnés(…) » C.M.
« Merveilleux tableaux et œuvres d’art ! Tons délicats et profonds, quel talent ! » T.B.
« Magnifiques tableaux » A.A.
« Quelle fête de lumière et de couleurs ! Merci pour ces instants de grâce (…) » Hélène Bénabent
« Merci infiniment pour tous les artistes ayant participé à cet acte généreux qui s’inscrit pleinement dans la consolidation des liens exceptionnels liant nos deux pays. » Colonel Majir Sarhi
« La technicité de cette artiste a parfaitement su rendre la force, la vitalité et la noblesse de cet animal mythique » Manuel Arhès, propriétaire d’Oyonnax, Champion du Prix d’Amérique.



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"Lever de soleil sur Tanger"
60x80, huile abrasée, stuc
Exposée à l'Institut du Monde Arabe